mercredi 9 juin 2010

No limit

Il faisait un temps affreux
alors
je suis allée voir un film affreux,
avec et par Julie Delpy,
tiré d'une histoire vraie, celle d' Erzsebet Bathory, comtesse hongroise, du XVII ème siècle.


Alors
c'est en effet pas mal sanglant, mais pas trop trash quand même.
L'histoire, une légende quasiment, je la connaissais : elle a, pour préserver sa jeunesse, après une déception amoureuse, sombré dans la folie et pris des bains de sang de jeunes vierges, prélevées sur son domaine et dans les environs.
Jugée, condamnée, elle finit ses jours seule, emmurée dans son château.

Mais ce que j'en ai retenu moi, c'est qu'Élisabeth est intelligente, instruite, puissante, et très, très, indépendante. Une femme qui compte, dans un monde d'hommes, où les femmes ne comptent pas. Protestante qui plus est. Alors oui, très certainement, personne ne lui a jamais expliqué quelles étaient les limites du pouvoir.
Cependant on s'interroge sur un procès où tous les témoignages sont conduits sous la torture, et instruit par des hommes à qui sa puissance porte sérieusement ombrage et qui, du reste, se partageront sa fortune.
Au final, on ne sait pas si l'histoire n'est qu'une légende issue d'une machination politique, ou un fait divers comme l'époque a su en produire : une femme de tête qui perd l'esprit.
J'ai bien aimé, aussi à cause de Daniel Brühl, trop trop mignon, que j'avais déjà remarqué dans Good bye, Lenin ! (que j'ai adoré) et Inglourious Basterds pas mal gore aussi.

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