samedi 28 février 2015

Pâte à sucre

Atelier cake design chez ma cousine.
A partir de muffins.
C'était la première fois que je travaillais la pâte à sucre,
j'ai bien aimé.
C'est très agréable.
Super idée en collectif en plus.
En revanche, seule,
je me lancerais plutôt sur un gâteau volumineux,
et avec un peu de crème à l'intérieur,
sinon, c'est trop de sucre.
(De toute façon, c'est si joli,
après on n'a pas envie de les manger).



Moi j'ai fait celui avec des pâquerettes 
(j'avais envie de printemps)
 le tissage jaune/orange,
et le smiley.
On ne pouvait plus m'arrêter....


Sortir du troupeau

J'étais chez ma cousine,
et comme tout le monde m'avait dit :
 "Mais vas-y, je t'assure, c'est un super film"
on est allée toutes les deux au cinéma voir la famille Bélier.
C'était un bon moment partagé,
et c'est vrai,

Mais après, quand même,
je me suis sentie un peu mouton.
D'abord, le ciné en complexe c'est quand même plus de 9 € la place... dans un lieu qui file la chair de poule tellement c'est déshumanisé et consacré à la consommation à outrance.
Surtout,
si François Damiens et Karine Viard sont comme d'habitude excellents,
franchement,
la jeune qui chante bien
joue aussi très, très mal.
Tout est un poil décalé.
J'avoue avoir versé ma petite larme à la fin,
surtout quand j'ai entendu dans ma tête
"Mes chers enfants je pars,
je vous aime mais je pars
je ne m'enfuie pas je vole"
bref, le ressort inépuisable de la séparation qu'autorise l'amour,
(en fait l'oeuvre de Michel Sardou)
le handicap
la chanson..
A mi-chemin entre Intouchable et les Choristes.
A mon avis, un film sympa, mais pas un grand film,
qui pouvait attendre d'être vu à la télé...


dimanche 22 février 2015

A la bonheur ....


Bas les pattes,
c'est pour quatre heures
l'heure du bonheur.
D'ici là,
t'y touches, t'es mort...




Un peu de tomates, et beaucoup d'amour...

Quelques larmes aussi,
pour couper les oignons....






760 bignons, bugnes, beignets...

Final countdown 10





Final countdown 5


Ignition
(façon de parler, j'ai allumé personne)


Carmentraud

Approche un peu du carreau pour voir...



Plus près, tu vois là ?


Je te dis qu'il y a un truc !


Ah, tu vois, je te l'avais bien dit !


Il va pleuvoir non ?








Photos du feu 

mercredi 18 février 2015

Et kicékibal'beur ?

"- Maîtresse, je comprends pas pourquoi il frappe le beurre !"
Craie blanche poussiéreuse, dessin rapide de baratte, mime ...
10.30
20 CE1
Lecture
La vie au château fort.
Au tableau, je tâche de bien soigner mon écriture, je ne suis plus habituée aux petits.

Appelée à 8h50,
sur le chemin du collège,
toutes affaires cessantes, comme si j'étais en train de rien foutre,
pour aller faire un remplacement....
celui de la modulatrice (partie elle, sur une classe unique, en laissant sa classe et ses prép)
la directrice étant elle-même dans son bureau en train de rédiger un bilan d'équipe éducative.

Je m'étais quand même un peu fâchée au téléphone :
"- Bla, bla, bla, avec la dernière carte scolaire, bla - bla - bla vous savez que vous êtes obligée...
- Ok, pour aujourd'hui je vais dépanner, mais j'ai une tonne de boulot qui doit être fini avant les vacances. Donc c'est pas la peine de me redemander, je dirai non... Et je m'en fous d'être sanctionnée.
- Oui, vous serez sanctionnée, vous resterez chez vous sans traitement.
- Bah, ça fera une moyenne avec les frais de déplacement que vous me devez depuis septembre..."

Ce type là, il est sympa d'habitude, mais franchement, il a eu la phrase de trop,
au moment où je constate que, d'après l'Insee, femme seule avec deux gosses de plus de 14 ans, je suis au seuil de pauvreté...
Je veux bien serrer les dents, mais je peux les montrer aussi, et en ce moment, faudrait voir à pas trop tirer sur la corde...

Pourquoi tout ce bricolage ? Tout simplement  parce qu'ils ont supprimé trop de postes de remplaçants... donc, en période de grippe, on appelle tout le monde et n'importe qui pour s'y coller, lorsqu'il n'y a pas d'autres classes où répartir les élèves.

Mais aussi parce que les gens qui prennent ces décisions n'ont aucune idée du travail que l'on fait vraiment, que l'on soit ou pas devant des élèves, du temps que ça prend par exemple d'organiser une journée départementale de préparation à un examen (qui permettra en haut lieu de se féliciter devant le recteur du nombre d'inscrits et de reçus dans un si petit département) ou du fait que j'effectue l'essentiel de mon temps dans l'amplitude horaire des collèges. C'est un peu comme si on appelait un enseignant de Segpa ou d'Ulis pour aller faire des remplacements pendant ses heures de synthèse...

Alors, le bilan :

- Finalement, j'ai été contente d'avoir rendu service, faut toujours voir les choses positivement ; les gamins étaient sympas, et éminemment adaptables....
- Ma collègue a rédigé son bilan sur son temps de service. Et moi j'ai fait double journée : à 15.15, je suis remontée au collège, jusqu'à 17.30, pour dépoter les urgences qui n'avaient pas été traitées pendant que j'étais à l'école.
- J'arrive encore à gérer une classe de CE1, en dépit de quelques erreurs de consignes, si on excepte le fait qu'à part leur prénom sur une étiquette, et des opérations dans un fichier, ils n'ont rien écrit de la journée...
- Je peux encore monter vite fait une activité de lecture compréhension....


- Je ne sais plus me servir du cahier d'appel (la barre de l'aprèm c'est horizontal ou vertical ?)

- En collège je ne surveille jamais les récrés... j'ai donc royalement zappé le service de 10 minutes avant la reprise de la cantine. J'étais là, mais je corrigeais les fichiers, et je ne m'en suis souvenue , ben qu'à 14.00... Les collègues n'ont rien dit, elles sont surveillé les gamins (je crois...).

On croit avoir touché le fond ?
Bah non, il y a encore 8 postes à supprimer sur notre département cette année.
Tout cela dans l'intérêt des élèves, bien évidemment.

Apprendre avec ses doigts et ses yeux

Le leçons à manipuler
j'aime bien..
J'en fabrique souvent désormais,
fractions, comment poser une question....
Déjà, mes élèves maliens qui découvrent l'école, les ciseaux (argh le découpage soigneux à 17 ans...) la colle, le pliage (le long des traits, non rien d'évident), ça leur fait du bien, surtout qu'il faut moins écrire.



Surtout, une fois qu'on a fait tous les groupes, associés à des couleurs, j'ai constaté un net progrès dans la mémorisation des terminaisons, et la gestion des subtilités comme la cédille de commencer ou  le "e" de manger.



Pour la conjugaison je l'ai prise sur le blog de la classe d'Irys,
et je l'ai mise en oeuvre à ma façon (j'ai refait les pochettes, ajouté des verbes, présenté d'autres autrement, en fonction des difficultés rencontrées.)




On trouve aussi le terme "cahier interactif",
mais ça ne me paraît pas réellement approprié, je préfère "leçon à manipuler".

mardi 17 février 2015

Fais-moi un signe #6

Un cadeau venu du fond du grand canyon
envoyé par Sally
un mini panier à récolte (qui attend le rétroviseur de la Polo pour s'y accrocher)
juste après un week-end mitigé
full of happiness côté musique,
désespérant côté maison,
dont je reparlerai sûrement.
.
Le DVD, ce sont des chansons traditionnelles,
accompagnées au tambour,
des incantations plutôt,
des prières, des ôdes
jouées dans la nature par le chef Rex Tilousi (et je pense doublées par Clayton Watahomigie pour le drum)
toutes en langue Supai.
Tout est en rapport avec cette nature justement :
les animaux, le rythme des saisons, les chemins de marche.
Les images sont magnifiques.
Je me suis sentie vraiment touchée à cette écoute,
qui n'est certainement pas un chef d'oeuvre de documentariste
(à mort l'image incrustée...)
mais la trace d'une mémoire vivante encore à travers une langue très difficile à traduire dans ses concepts mêmes.




En revanche je ne remercie pas le mec qui a ouvert le paquet pour en vérifier le contenu : j'ai dû m'acquitter de .... tadam.... 45 € - oui, vous avez bien lu - de droits de douanes. A cause du DVD j'imagine...
Je comprends pourquoi désormais la Chine est la première puissance économique mondiale : pas de barrière douanière, ça fait.
Donc, un petit conseil, les petits cadeaux entre l'US et la France, c'est plat, et dans des enveloppes courrier le plus neutre possible.

lundi 16 février 2015

Téléphone-moi ah ah...

Avant,
le covoiturage c'étaient de chouettes rencontres,
et pas mal de bla-bla dans l'habitacle.
D'où le nom du principal site de réservation j'imagine.

Maintenant ce sont quatre personnes qui s'assoient,
sortent leur smartphone
et en avant pour 500 bornes de poucette silencieuse,
entrecoupée de conversations téléphoniques
plus ou moins intimes..

Way Out from Yukai Du on Vimeo.

jeudi 12 février 2015

Le bon coin

Ici on vend 

Berlingo chéri
tout juste révisé
novembre 2012
diesel
63000 km
avec 4 pneus neige
+
un train de 4 roues (pneus été montés sur jantes)
Si vous êtes intéressé
vous cliquez sur "profil" à droite
puis sur "me contacter"
ou alors un MP sur ma page facebook.

Christophe, si tu lis ça, c'est le moment....





Pis une vielle d'étude
Kerboeuf 2005
 en ré
avec sa caisse rigide





Et une vielle copie 17ème
comme sur les tableaux de Georges de la Tour
Kerboeuf aussi
mais 2006
en sol do
acoustique
avec sa caisse sur mesure





mercredi 4 février 2015

Faites-moi penser à m'acheter des bottes...

... de sept lieues...

L'administration d'un petit département,
c'est un peu comme une petite maternité,
on peut sortir la couveuse,
mais faut pas avoir besoin d'oxygène...

Si, dans les services, on connaît tout le monde -monde généralement très dévoué (et je mesure à quel point quand j'entends mes collègues de la région parisienne...)- on a parfois de sérieuses déconvenues.

C'est ainsi qu'à l'inspection d'académie, on a, comme ailleurs, un conseiller mobilité,
dont, par charité laïque je tairai la fonction exacte (pis aussi un petit peu pour ne pas avoir d'ennui),
vu qu'il vaut mieux ne pas être trop mobile d'un coup.

Il doit pas être du pays,
sinon, il saurait.
Il saurait que déjà, ce serait bien d'écrire sur un ton plus sympa aux gens qu'on peut croiser à tout moment.
Il saurait sûrement aussi qu'en ces contrées, il y a des cas qu'on rencontre rarement, et dont la résolution exige souplesse et réactivité.
Il aurait sans doute le sens du service que génère la proximité.
Bref, il ne m'aurait pas fait rater une opportunité.

Ce n'est un secret pour personne que j'ai envie de faire évoluer ma situation professionnelle.
Une piste, c'est de passer dans le secondaire.
Donc en novembre, j'interroge Bibi Mobility sur un détachement.
Marche à suivre recommandée : diplômes (j'en ai plein), lettre à la Dasen.
Réponse du rectorat : ah bah, ça va pas madame, faut attendre la parution de la circulaire au BO !
J'ai l'air tarte.
Merci Bibi.

Ladite circulaire attendue pour février 2015, paraît en fait trois jours après la réponse du rectorat, et quelqu'un dans le service pense à me l'envoyer. Accordons le bénéfice du doute à Bibi : c'est peut-être à son initiative.
Ma correspondante en tout cas m'aide beaucoup : il y a une page à remplir, et je ne m'en sors pas. Elle me cornaque avec diligence et gentillesse.
Je remets le dossier, mais je relis bien la circulaire, et je vois que les services doivent s'assurer que le détachement est bien la meilleure voie,
car, je découvre que je peux aussi demander mon intégration par inscription sur liste d'aptitude.
On est mi-janvier, je me dis : "bah, si j'y avais droit, on me l'aurait dit".
"Hum, tu en es sûre ?"
Dialogue avec moi-même, en pleine nuit = gyrophare orange.
Alerte,
Le 26 janvier très tôt, j'écris un courriel à Bibi.
Il s'agace pas : le 29 janvier, à 18h11, il me répond qu'il pense que c'est au rectorat ... de me répondre.
Le 30, à 8h15 le courriel du rectorat (à qui il n'a donc fallu qu'une heure pour trouver le texte) explique qu'en effet c'était possible, mais que les candidatures sont forcloses depuis le 28 janvier.

La circulaire était parue au BO le 16 décembre...
Mes premières questions dataient de novembre.
J'en déduis que :

1. il y a des gens bien placés dans la hiérarchie, et bien mieux payés que moi, qui ne lisent pas le bulletin officiel de l'éducation nationale, alors même qu'il ne se gênent pas pour nous rappeler à l'ordre si jamais on se rate sur une broutille...

2. n'est pas monsieur Mobilité qui veut....


Heureusement, 
en ce moment,
toutes mes phrases commencent par "si je pars en Louisiane...."



dimanche 1 février 2015

Fais-moi un signe #5

Ce fut un week-end plus size,
pas très reposant,
mais absolument motivant.
Samedi matin,
en partant au stage Québec appalaches
j'entends ça sur France Inter



puis
bon signe
le stage était chouette



et l'hébergement gracieux chez des organisateurs vraiment dévoués,
dont la maison a été rebaptisée "l'auberge du folk"...





Un plat de nouilles plus tard,
on est tous remonté dans mon Berlingo chéri,
pour aller gigoter sur un plancher chauffé par Décibal
et là j'ai eu vraiment de la chance : un vrai cavalier pour plein de danses.
Au lit à 3h30
(sans le cavalier, ne nous méprenons pas)
Cinq heures de sommeil,
direction le stage cajun,




à l'issue duquel
ma motivation pour partir à Lafayette
n'a fait que croître,
au ryhtme des two-steps,
jitto bug, zydéco et autres valses cajuns...
Au moins, je saurai quoi dire à l'entretien si j'y suis convoquée.
Plus qu'un mois avant de savoir si j'ai franchi la première étape.


La paella cajun